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JE NE SUIS PAS VENU ABOLIR MAIS ACCOMPLIR
Soutien aux Hommen
12 juin 2013
Tandis
que nous célébrons la Messe à l'intention des Hommen et
particulièrement pour celui du court central de Roland Garros, en
instance de comparution immédiate après déjà plus de deux jours
de prison, la Parole de Dieu nous propose providentiellement ces
paroles de Jésus: « je ne suis pas venu abolir mais
accomplir »; et encore « celui qui rejettera un seul de
ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire
ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume de Dieu; mais
celui qui les observera et les enseignera, sera déclaré grand dans
le Royaume des cieux »; et tout ça « avant que le ciel
et la terre disparaissent ». Ces paroles, habituellement si
lointaines de nos préoccupations qu'elles embarrassent les
prédicateurs, sont aujourd'hui des phares pour éclairer les heures
les plus sombres... que nous vivons.
De
fait, nous ne sommes pas en présence de révolutionnaires prêts à
faire table rase de toute civilisation pour qu'advienne le surhomme:
ceux-là ce sont leurs ancêtres, usés par la débauche et malgré
tout encore libidineux, radotant leurs slogans délétères, pour
lesquels ils poussent devant eux des remparts de CRS, ceux-là même
qu'ils caillassaient il y a cinquante ans, afin d' interdire
maintenant tout autre que les rejetons nauséabonds de leurs
détestables racines. Mais les gens d'aujourd'hui n'en veulent, tant
s'en faut. Au contraire, comme en se jouant, ils sautent deux cents
ans d'idéalisme implacable, et brandissent avec une simplicité
désarmante, les lois de toujours: ils habitent les Dix Commandements
et savent se confesser; ils s'emparent des trésors de la sagesse
antique, avec l'insolence élégante de leur jeunesse, que les autres
leur jalousent à en crever. Après nuit et brouillard, et snobant
les lendemains qui chantent, ils nous ramènent comme à l'aurore du
premier jour du monde, quand Dieu créa.
Eux,
défendent les droits des enfants. C'est tout. Ils sont des jeunes
hommes, et c'est notamment par là qu'ils sont prophètes. On se
souvient de l'émotion des mères de familles après le 13 janvier
2013, devant la préfecture de Lyon: vous avez fait de nous des
lionnes; le mépris avec lequel la Manif pour Tous est traitée nous
met en colère, nous défendrons nos enfants jusqu'au bout. Ici, ce
sont des pères de famille, et de futurs papas très éloignés du
mimétisme féministe. Ils portent courageusement témoignage du rôle
irremplaçable et viril des origines: protéger la mère et l'enfant;
les nourrir de son travail; faire de son corps un rempart si
nécessaire. Saint Joseph ne se reconnaîtrait-il pas là? D'où la
puissance de son intercession et la justesse de leur contribution à
un combat qui en réalité les dépasse: il transperce chacune de nos
existences en même temps qu'il parcourt l'histoire du genre humain,
de génération en génération, d'âge en âge, de la Genèse à
l'Apocalypse.
Tout
ça, rien que pour un petit gars avec un fumigène? Oui. Car si nous n'allons pas les tirer d'où ils sont, nous irons tous les rejoindre, les uns après les autres, comme les Allemands dans les années 30.
Au siècle dernier, il a fallu 70 ans et 100 millions de morts pour
se débarrasser de l'idéologie la plus meurtrière jusque là, et
encore pas partout; il a fallu une guerre mondiale et deux bombes
atomiques pour arrêter ces pratiques qui reviennent en force chez
nous. Rien à voir? Mais alors, pourquoi donc a-t-on toujours le mot
de « fasciste » à la bouche, jusqu'à la nausée? Jean
Paul II esquissait en encyclique, un parallèle l'année où le
nombre d'avortements en France atteignait sinistrement le chiffre de
la Shoah. L'euthanasie? Défendue dans les mêmes termes à l'époque
où elle était pratiquée, et à l'Assemblée Nationale où on
l'apprête pour nos anciens. Les mères porteuses? « Lebensborn »
dans la langue de Goethe. Les expérimentations sur des êtres
humains? Dans des camps aussi bien dissimulés que nos cuves d'azote
liquide, mais qu'on finit toujours par découvrir.
On a
juste changé d'échelle. Les
derniers Papes nous alertent régulièrement qu'une dictature
planétaire se met en place, entre les mains de laquelle les régimes
déclarés ne sont qu'un guignol de marionnettes interchangeables au
gré des urnes. Les Marchands se sont emparés de la reproduction
humaine, après la Santé: « santé reproductive », pire
qu'une marque de fabrique, un aveu. On s'explique alors la
simultanéité des mesures, la virulence des campagnes, la
convergence des évolutions partout à travers le monde. Les moyens
colossaux dont elle dispose sont impensables. Seules les visions de
saint Jean aux derniers chapitres de la Révélation en donnent
quelque idée: nul ne pourra acheter ou vendre que par elle, elle
peut dresser l'image et la faire parler.
Comme ses esquisses précédentes, elle dit ce qu'elle va faire, et méthodiquement elle fait comme elle a dit: mais on ne croit pas les Menteurs, lorsqu'ils disent la vérité! Et voici que les petits Français, mus du dedans, mettent un coup d'arrêt: comme un grain de chapelet dans l'engrenage qui pourrait bien gripper la machine infernale universelle. Renoncer à la fiction du contrat social, pour accueillir l'humain tel qu'il se donne toujours en toute gratuité. Prévenus par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, nous n'envisageons pas 2017 comme l'année d'échéances électorales qui n'auront sans doute plus aucune pertinence, mais bien comme la conclusion d'un septénaire d'années jusqu'au centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima: c'est en cours, et doit hâter le triomphe annoncé de son Coeur Immaculé, à la gloire de la très Sainte Trinité.
Comme ses esquisses précédentes, elle dit ce qu'elle va faire, et méthodiquement elle fait comme elle a dit: mais on ne croit pas les Menteurs, lorsqu'ils disent la vérité! Et voici que les petits Français, mus du dedans, mettent un coup d'arrêt: comme un grain de chapelet dans l'engrenage qui pourrait bien gripper la machine infernale universelle. Renoncer à la fiction du contrat social, pour accueillir l'humain tel qu'il se donne toujours en toute gratuité. Prévenus par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, nous n'envisageons pas 2017 comme l'année d'échéances électorales qui n'auront sans doute plus aucune pertinence, mais bien comme la conclusion d'un septénaire d'années jusqu'au centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima: c'est en cours, et doit hâter le triomphe annoncé de son Coeur Immaculé, à la gloire de la très Sainte Trinité.
C'est
pourquoi, OnNeLâcheraRien, Jamais, Jamais, Jamais!
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