dimanche 28 avril 2013

"Je crois en Jésus Christ, notre Seigneur."

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Philippe DARANTIERE, Pour une action politique catholique. La stratégie du levain dans la pâte, Editions de Paris, Versailles, 2005, pp.11-22.

Qui en France a lu ou même entendu parler de la note doctrinale concernant certaines questions sur l'engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique publiée en novembre 2002 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi?..nul Français s'il est catholique, précisément parce qu'il est catholique, ne peut plus continuer d'aborder la vie politique et les engagements civiques qui sont ceux du citoyen comme auparavant.. la vie politique française doit changer pour les catholiques et par les catholiques. C'est un devoir moral et religieux qui nous engage en conscience.
.. dans l'avertissement final du Pape Jean Paul II une description prophétique de la « dictature totalitaire » qui vient.
Cette prophétie, il nous faut la comprendre. Riche de deux millénaires d'expérience, l'Eglise est la toute première à pouvoir déceler avec acuité les lueurs de l'aube qui pointe. Si nous l'écoutons, si nous traduisons en termes concrets ses avertissements, nous percevrons que les maux à venir sont plus terribles encore que ceux du passé, car c'est la conception même de l'Homme qui est en jeu.
.. ayant fait le constat de l'apparente victoire des forces ennemies de la foi, une stratégie de contre-offensive et de reconquête est ébauchée à la lumière des Evangiles. L'action proprement temporelle du Christ est une source de méditation et parfois un sujet d'étonnement dans la pratique qu'elle révèle. Nous chercherons à en transposer les usages pour ce siècle et nous découvrirons qu'il importe moins aujourd'hui de militer au sein des forces institutionnelles que de provoquer l'émergence d'une contre-société chrétienne.
Enfin, la mise en perspective ne serait pas complète sans une méthode d'action. Celle que nous proposons ... s'inspire de façon classique des formes du combat politique contemporain. Elle puise parfois dans les procédés de la contestation radicale. Sans prétendre innover, cette méthode réactualise la pratique de la confrontation des idées qui est le propre de l'action politique.

Le Dieu chrétien est essentiellement un Dieu incarné, qui a partagé et qui partage encore les préoccupations des hommes à toutes les époques. Cette expérience de l'Incarnation autorise l'Eglise catholique à enseigner aux hommes les règles sociales d'un comportement chrétien, non seulement individuel mais collectif. Depuis la prescription de la trêve de Dieu au Moyen Age jusqu'aux encycliques sociales de Léon XIII à Jean Paul II, l'Eglise n'a jamais manqué à sa mission d'éclairer la vie politique, sociale, culturelle, économique de l'humanité.
La gravité des avertissements du Magistère romain fait écho à la lente apostasie des institutions politiques en Occident. Plus que jamais, la voix de l'Eglise est prophétique. Jamais comme aujourd'hui l'abandon des références religieuses dans la vie politique n'a semblé revêtir une dimension plus eschatologique.

(24 novembre 2002 solennité du Xt Roi) Ce texte est peut-être le document du Magistère sur la politique le plus important depuis l'invitation au ralliement des catholiques français à la République par le Pape Léon XIII. Ce dernier avait amorcé, à la fin du XIX° siècle, une tentative d'imprégnation du pouvoir politique par les valeurs chrétiennes, en invitant les catholiques à participer à la vie législative du pays par le moyen du suffrage et de la représentation démocratique. Au XX° siècle, cet effort avait été soutenu et encouragé par le Pape Pie XII dans son radio-message de 1944, où il prenait position en faveur de la démocratie, ouvrant la voie à l'expérience de la démocratie chrétienne qui durera près de 50 ans.
Pourquoi un nouveau texte du Magistère à l'aube du XXI° siècle? Cette note doctrinale annoncerait-elle la fin de l'expérience, et, partant de là, amorcerait une nouvelle forme de participation des catholiques à la vie politique?
.. ce qui est en cause n'est pas tant la nature du régime que sa finalité, qui doit être la poursuite du bien commun.. (cita Note cita GS «les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la «politique», à savoir à l'action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir, organiquement et par les institutions, le bien commun»). Ce bien commun inclut la défense et la promotion de réalités telles que l'ordre public et la paix, la liberté et l'égalité, le respect de la vie humaine et de l'environnement, la justice, la solidarité, etc.

من كتاب دارانتيير يستخلص التساؤلات التي تتعلق بالمساهمة السياسية للكثوليك الفرنسيين حيث ان المؤلف يعلق على المنشورة الرومانية في الحياة الديموقراطية انها تكاد تستحيل على الكاثوليك بسبب النسبوية الاخلاقية 
فاذا كانت الكنيسة  تتدخل في المواضيع الاجتماعية والسياسية فمن الجانب الاخلاقي وعلى احترام كرامة الانسان الطبيعية واصلا من الوحي الالهي ومن التجربة مدة الفي سنة تتنبأ بالدكتاتورية الجديدة التي تسهر وتهدد الانسان في كيانه الجوهري وليس في حرية عمله فقط

Voici le point critique que vise le Magistère: lorsque l'ordre politique cesse de promouvoir le bien commun, la responsabilité des catholiques est de le réformer...
Le constat est sévère mais lucide: nos démocraties légitiment aujourd'hui par la loi des orientations contraires à la loi morale naturelle, et disqualifient en même temps toute tentative des catholiques de participer à la vie politique démocratique, dès lors qu'ils se réclament d'une conception chrétienne de l'homme et de la cité La cause de ces dérives se nomme le relativisme moral, que le cardinal Ratzinger va plus loin identifier à une véritable idéologie anti-chrétienne..
L'Eglise exerce un magistère sur la société civile par l'autorité morale qu'elle tient de Dieu. Elle reconnaît l'autonomie du politique, mais nie que cette autonomie puisse légitimer des lois immorales ou simplement s'affranchir de l'ordre divin: « Tous les secteurs de la vie laïque, en effet, rentrent dans le dessein de Dieu, qui les veut comme le 'lieu historique' de la révélation et de la réalisation de la charité de Jésus Christ à la gloire du Père et au service des frères ».
Les conséquences de ce constat sont, pour les catholiques, explicitées de façon parfaitement claires: « Si les chrétiens sont tenus 'de reconnaître la légitime multiplicité et diversité des options temporelles', ils sont également appelés à s'opposer à une conception du pluralisme marquée par le relativisme moral, qui est nuisible pour la vie démocratique elle-même, celle-ci ayant besoin de fondements vrais et solides, c'est-à-dire de principes éthiques qui, en raison de leur nature et de leur rôle de fondement de la vie sociale, ne sont pas 'négociables' ».
Le texte porte en lui-même les critères de discernement d'un régime démocratique légitime. On peut donc le lire en le confrontant à la manière dont ce régime est institué en France. Sans chercher à tirer du texte des conclusions qu'il ne comporte pas, nous sommes obligés de constater que, si le « chemin de la démocratie » n'est possible que dans la mesure où il est fondé sur « une juste conception de la personne », alors les catholiques sincères doivent « sans compromis » considérer que la «participation démocratique» n'est plus possible en France..

mercredi 17 avril 2013

La République assiégée dans ses palais

"Je crois en Jésus Christ, qui reviendra juger les vivants et les morts."


LA REPUBLIQUE ASSIEGEE DANS SES PALAIS

Les photos et vidéos sont éloquentes: la République est assiégée dans ses palais. Bloqués là-dedans ils ne pourront plus nuire longtemps. Pas la peine d'aller les déloger: ils ne sont plus rien. Les palais eux-mêmes ne sont plus symboles de rien, engloutis qu'ils sont, dans la nuit, derrière les boucliers. Lorsqu'ils font mine de mettre le nez dehors, il faut continuer à les couvrir de honte, qu'on ne les voit pas. S'ils essaient de prendre encore la parole, ne pas les écouter: ils mentent. Ne cherchons surtout pas l'affrontement avec les Forces qui les isolent si bien, dans le vide vertigineux qu'ils ont eux-mêmes créé par leur délire.

Nous n'avons pas à nous imposer au pouvoir, laissons-le tomber, tout bêtement, comme un fruit mûr. Notre légitimité, c'est d'être, et d'être là partout, tout simplement: c'est nous, et notre vie, et notre pays, et nos projets et nos moyens que nous mettons en oeuvre, avec ceux que nous reconnaîtrons naturellement comme l'expression de nous-mêmes et de notre vivre ensemble. Voilà, tout est là, c'est tout. Le reste? Quel reste? Ah oui.. on les subit pour l'instant, on s'en protège comme on peut, on verse rançon par force. Mais on n'a plus rien à voir avec eux.

Tous les soirs de 20h00 à 21h00 on est dehors de chez nous, ou bien aux fenêtres et au balcon, affranchis de leur matraquage au JT, et du gazage publicitaire de leurs vrais maîtres, avant et après. A cette heure-là, on est dehors avec nos téléphones mobiles ou nos ordinateurs portables, pour faire circuler les vrais actualités des vrais gens du vrais pays; pour retrouver les vraies racines de notre vraie identité, la sève vive des vraies valeurs qui nous nourrissent. Aux uns la violence du pouvoir, aux autres l'insolence d'être encore et toujours et partout. Une légitimité tellement ancienne et toujours nouvelle: le courage d'exister. Bravo et merci. On n'a pas besoin de leur système pour nous caporaliser. On n'a pas besoin d'eux pour nous robotiser. On n'est pas marié avec eux!

تظهر الجمهورية مختطفة في القصور على كل صورة اوفيديو تعرض على الاينترنت فماذا نقول نقول انه لا حاجة الى ان نخرج هؤلاء من منازل السلطة انهم لا يمثلون شيئا من الآن نحن كل شيء في البلاد الحقيقية لنا قانونية الوجود المحض ولسنا في حاجة اليهم بعد فلذلك خارج المنازل كل مساء ونبدو في الطواقي والسطوح حتى يفهم الجمهور اننا تحررنا من زعامات الانباء المصورة الحكومية ودعايات اعلان التجار قبلا وبعدا
الحقيقة اننا لسنا في حاجة اليهم في حياتنا كما لسنا متزوجين مع هؤلاء

dimanche 14 avril 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui a été crucifié."

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LES CATHOLIQUES DOIVENT-ILS PARTICIPER
AU PRINTEMPS FRANÇAIS?

Pour aider chacun à forger sa propre réponse à la question, nous publions des extraits du livre incontournable de Philippe DARANTIERE, Pour une action politique catholique (Ed. de Paris, Versailles, 2005). Il commente avec autant de justesse que de compétence la Note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (en la solennité du Christ Roi 2002) à propos de questions sur l'engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique. Et à partir d'elle, et de l'exemple du Maître lui-même dans le chapitre 9 de l'Evangile selon saint Jean, il propose un certain nombre de leçons pour un engagement concret et efficace, authentiquement évangélique au XXI° siècle. Voici déjà quelques perles, pour vous inciter à la lecture;  à défaut, revenez ici chaque semaine!

p. 27 Dans un pays comme le nôtre, où le respect de la dignité de la personne est bafoué par la loi et par les juges, les conditions de légitimité du régime ne sont plus réalisées. Pour restaurer la légitimité démocratique en France, il ne faudrait rien moins que l'établissement d'une norme morale « non négociable » qui s'impose au législateur, et par là, à tout le corps social. Or la Note Doctrinale a parfaitement identifié ce qui s'y oppose: « en s'appuyant de façon trompeuse sur la valeur de la tolérance, on demande à une bonne partie des citoyens – et notamment aux catholiques – de renoncer à participer à la vie sociale et politique de leur pays selon la conception de la personne et du bien commun qu'ils pensent humainement vraie et juste. »
La solution au problème n'est donc pas dans la constitution d'un « parti catholique », tant que le mal qui ronge notre démocratie ne sera pas attaqué à la racine: ce « laïcisme intolérant » que dénonce le Cardinal Ratzinger.

p. 100 L'urgence, maintenant, est d'engager le combat. Un combat nouveau: une reconquête. C'est la vérité de l'Eglise sur l'Homme tout entier qu'il faut réaffirmer. Sinon, la machine totalitaire qui est en marche appliquera son programme jusqu'au bout: chasser l'idée de Dieu du coeur même de l'homme, et la remplacer par sa doctrine -satanique: l'homme n'est qu'un rouage sans valeur propre. Déjà elle arme ses deux bras. L'idéologie écologiste dresse le contre-pouvoir des droits de la nature. L'idéologie mondialiste agit pour l'atomiser dans un marché global. Enfin, une gouvernance souveraine décidera de tout sur la planète, y compris du nombre d'êtres humains dignes de vivre.
Ce que nous dit la Note Doctrinale sur l'engagement des catholiques en politique, c'est qu'il n'est plus temps de défendre des positions perdues. Il faut passer à l'offensive!

p. 115 Face à cet adversaire, l'action de résistance ne suffit plus. Pire, elle est inopérante. Il faut sortir de la « stratégie de la digue », qui consistait depuis 200 ans à tenter de faire barrage à la vague déferlante de la subversion de nos valeurs chrétiennes. La digue a cédé depuis plus de 30 ans: une génération! Il faut maintenant passer à l'offensive, attaquer le système, exploiter ses points faibles, investir ses places fortes. Par où commencer?

 L'histoire nous enseigne que tout empire s'affaiblit par l'élongation de ses voies de communication. L'empire du relativisme moral absolu qui nous gouverne n'échappe pas à cette loi. Il souffre lui aussi de l'élongation de ses tentacules d'un bord à l'autre de la vie sociale, politique, économique, culturelle, spirituelle... Il ne peut tout contrôler, tout soumettre. Il nous faut déceler ses points faibles, qui soient aussi des points saillants pour notre stratégie de reconquête. (...) Or, nous l'avons démontré, l'action politique traditionnelle ne permet pas d'agir à ce niveau, piégée par les contradictions du « laïcisme intolérant » que dénonce le Cardinal Ratzinger. L'action chrétienne de reconquête doit donc se fixer des objectifs et des modes d'action qui diffèrent radicalement du réformisme législatif classique, dont il n'y a plus guère à attendre.


p. 138 Ce type de contestation exige le courage de s'opposer à « la force de la loi » si celle-ci est considérée comme injuste. Elle crée donc pour les militants catholiques des situations inconfortables, mais qui le sont plus encore pour les représentants de l'ordre « normal » de la chose contestée.



lundi 8 avril 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui est mort et a été enseveli."

Prière devant le Sénat

NOUS NE SOMMES PAS DUPES
ET ON NE NOUS METTRA PAS EN COLERE

Qui dira que le 24 mars dernier à Paris, fut un test cynique pour voir quelle serait la réaction populaire? Test concluant: on peut gazer la Marseillaise, charger le Drapeau, bousculer les familles, matraquer les papas et les mamans, disperser la « liberté d'expression » scandée par une génération nouvelle. Tout cela sans qu'il y ait la menace d'aucune attaque, sans avoir non plus des biens à protéger ni des personnes. Et être encore au pouvoir le lendemain, pérorant à l'Assemblée. Si la réaction n'est pas adéquate et proportionnée, le régime policier va rapidement s'instaurer à grande échelle: mépris, haine, violence de certains "dignitaires" du régime ne vont pas tarder à trouver aussi leur expression "légale" contre des pans entiers de la population.

Au fait, contre qui? Les chrétiens, bien sûr. Personne ne le dit, mais tout le monde le sait bien: pour l'essentiel, la Manif pour Tous, le Printemps Français, ce sont des catholiques. C'est d'ailleurs pour cela qu'il ne s'est rien passé dès le soir du 24 mars, et qu'il n'y a pas eu même l'ombre d'une polémique à partir du 25. Peut-être faudrait-il avoir le cran de relire « Les Bienveillantes » de J. Littell (2006): un livre atroce, dans lequel on voit avec effarement que les juifs à la fin des années trente étaient considérés.. comme le sont les catholiques en ce début du troisième millénaire. Puis vint la seconde Guerre mondiale: un mort toutes les cinq secondes toutes nationalités confondues, calcule l'auteur pour rappeler le contexte. Tandis que nous sommes dans la paix que promettent les idoles de ce monde, comme disait Benoît XVI, avec les dangers qu'elle apporte: une vie atrophiée, le repliement sur soi. Mais peut-être pas seulement.

C'est cette fausse paix du monde que troublent maintenant les Français, en un réveil jusqu'à peu improbable. Les ministres n'osent plus guère sortir; le Président de la République emprunte les portes dérobées pour honorer ses rendez-vous avec le pays réel; le port du sweat rose, bleu ou blanc est passible de contravention. Pourtant, on ne nous mettra pas en colère. Car il nous suffit d'être, et d'être là. Ce qui a été fait le 13 janvier, puis le 24 mars, peut se refaire n'importe quand et n'importe où avec n'importe qui. La preuve en est ces actions quotidiennes aux quatre coins de la France, qui consistent simplement à se montrer, à montrer qui on est et à montrer qu'on est là. Le mensonge idéologique est inopérant contre la factualité de l'être. Seule la violence donnera l'illusion de l'emporter, alors que ce sera déjà la fin: le crime d'être! Mais l'être est, alors que le non-être n'est pas (Parménide).

Pouvons-nous citer encore notre cher Pape émérite, au temps où il n'était encore que le Cardinal Ratzinger: interprétant le troisième secret de Fatima, en tant que préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et à la demande du bienheureux Jean Paul II pour le grand jubilé de l'An 2000, il avait insisté sur le fait que le futur restait ouvert. En 2010, revenu à Fatima comme Pape cette fois, il expliquait: l'avenir est encore entre nos mains, parce que la Providence passe par la liberté de notre engagement. Si le triomphe final du Coeur Immaculée de Marie et l'avènement du Royaume du Christ est inéluctable, le scenario qui y conduira reste quant à lui aléatoire: autrement dit, la vision donne les ingrédients, mais non leur configuration. Et c'est ainsi qu'il annonçait un septénaire d'années jusqu'au centenaire des apparitions en 2017. Déjà bientôt Mai 2013: comme le temps passe vite soudain!

ان المظاهرات التي لا تنتهي في فرنسا تطرح اكثر من سؤال ولا سيما في ما يخص العنف الذي استعمل ضد العائلات والاطفال والشيوخ كما ان المؤسسات السياسية والاعلام قد سكتت على كل هذا حيث ان هؤلاء هم مسيحيون كاثوليك اساسا فلا اهمية لهم ولارائهم
غير ان القوة الحقيقية للمظاهرين هي في كونهم انهم هنا وانهم يواجهون الايديولوجيا بمجرد انهم لا ينضمون الى الراي العام المفروض مبدئيا على الجميع فما الحل اذا ان الانتصار للمسيح ولكن الطريقة التي تؤدي اليه قد تختلف حسب مبادراتنا الحرة