mardi 21 mai 2013

A PARIS LE 26 MAI

"Je crois en Jésus Christ Notre Seigneur."


A PARIS LE 26 MAI
POUR METTRE HORS D'ETAT DE NUIRE DES GENS

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A Paris le 26 mai pour mettre hors d'état de nuire des gens
  • qui ont arraché le lien sacré entre papa, maman et les enfants;
  • qui vont célébrer des parodies de mariage sous les plaqués-or de la République;
  • qui ont décidé d'inciter les enfants à la pédophilie dès le plus jeune âge à l'école.


A Paris le 26 mai pour mettre hors d'état de nuire des gens
  • dont la légalité prétendue gaze papa, maman et les enfants;
  • dont la légalité prétendue matraque les veilleurs pacifiques;
  • dont la légalité prétendue emmène les jeunes en garde à vue sans raison;
  • dont la légalité prétendue étouffe l'hymne national et charge les trois couleurs.


A Paris le 26 mai pour mettre hors d'état de nuire des gens
  • qui interdisent le logo de papa, maman et les enfants;
  • qui arrêtent arbitrairement dans la rue pour délit de bonne tête;
  • qui mentent sur des événements immenses que tout le monde connaît par ailleurs;
  • qui imposent un délire furieux à des millions de gens qui n'en veulent pas, renient les fondements de toute civilisation, et détruisent jusqu'à la simple possibilité de vivre ensemble.


Ceux qui ne seront pas à Paris parce qu'ils seront à la Grotte de Lourdes, supplieront Notre Dame, plus terrible qu'une armée rangée pour la bataille: malheur à qui s'opposera encore à ses desseins!


dimanche 19 mai 2013

"Je crois à la résurrection de la chair."

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Philippe DARANTIERE, Pour une action politique catholique. La stratégie du levain dans la pâte, Editions de Paris, Versailles, 2005, pp. 28-37.

 Le Christ n'a pas confié la direction de la cité à son Eglise. Mais il a révélé aux hommes la source du pouvoir politique: elle est en Dieu... De cette révélation, la cité chrétienne a tiré deux bienfaits.
Le premier est le principe de transcendance: puisque tout pouvoir vient de Dieu, la légitimité du temporel relève de sa soumission à l'ordre divin...
Le second principe politique qu'enseigne le Christ est la séparation des pouvoirs temporels et spirituels.. C'est au contraire un principe évangélique. Comme tel, il est inséparable de la Rédemption, et se relie donc au premier principe de transcendance.
La reconnaissance de l'Eglise par le pouvoir temporel romain n'est pas vécue comme un aboutissement mais comme un point de départ. L'Eglise a reçu la mission de « tout renouveler dans le Christ », et l'organisation des hommes en société ne doit pas échapper à cet impératif missionnaire. .. Benoît de Nursie, fils de patricien, élabore la règle de vie chrétienne qui sera durant des siècles l'instrument privilégié de l'évangélisation. Les moines réalisent en effet une société chrétienne idéale, sous la règle du travail et de la prière, dans l'obéissance à un abbé qui tient la place de Dieu, et dans une charité mutuelle qui tend entièrement à célébrer la gloire de Dieu. En deux siècles encore, cet idéal de société chrétienne aura essaimé dans tout le monde connu, gagnant à la foi les plus farouches rois barbares..
C'est en fondant l'exercice de l'autorité publique sur l'autonomie du politique dans la sujétion à la Vérité révélée que la chrétienté va s'organiser au sortir de l’empire romain..
Eclairée par l'enseignement de l'Eglise, l'autorité politique de l'époque poursuit une mission, qui est d'assurer le Bien Commun. C'est en effet parce que toute la création est ordonnée à Dieu que l'organisation des hommes en société doit permettre, favoriser et parfois faire épanouir les vertus chrétiennes dont l'exercice ici-bas assure à l'homme le salut éternel. La vocation du politique est simple: créer, au moyen de la loi, l'ordre en vue du bien commun. Le principe de l'origine divine du pouvoir impose que sa pratique tende au bien voulu par Dieu. Il est même du devoir des responsables politiques de réaliser les conditions du bien commun: la paix, la justice, la protection des faibles, etc. Cette doctrine du bien commun va devenir la pensée politique de l'Eglise... Tout cela se réalise dans l'autonomie de la sphère politique, conçue comme un aspect de la vie morale. L'Eglise ne privilégie en cela aucun régime: les républiques et les monarchies coexistent au Moyen Age... le prince chrétien.. il n'est que le dépositaire du bien qui lui est confié par sa naissance. C'est tout le sens de l'expression: « Le Christ, Roi de France, le roi, vicaire du Christ ». Le pouvoir est une charge, un service. Chaque roi en rend compte à Dieu dans le secret de sa vie spirituelle.
.. Machiavel. Tirant des leçons de l'effacement de la notion de bien commun, il inaugure la notion de rapport de force comme instrument principal de l'exercice du pouvoir. La sécularisation de la société est en route.
Malgré l'essor religieux prodigieux que provoque le Concile de Trente, la sécularisation de la société va se poursuivre tout au long du XVII° siècle, à mesure qu'évolue la doctrine du pouvoir.
Pour les Lumières, l'homme naît fondamentalement libre. Séparé des autres, il entretient des relations d'autonomie et d'égalité formelle avec eux. Comme sa liberté ne peut être limitée que par celle du voisin, il est naturellement conduit à s'organiser en société, pour codifier d'un commun accord l'usage respectif que l'un et l'autre feront de leur liberté. C'est le « contrat social ». Il n'est plus question d'une organisation sociale fondée sur l'unité de nature du genre humain, ordonnée au bien commun comme une condition favorable au salut des âmes. La raison rejette « à la fois le principe d'autorité et celui de finalité ». La loi n'est plus qu'une convention, une règle du jeu librement établie par les parties, et révocable par elles. Le seul fondement de la loi est la volonté populaire. Affranchie de son origine divine, l'autorité de la raison peut se donner à elle-même sa finalité: le bonheur de l'humanité par le progrès des sciences et des techniques. La nature peut et doit être maîtrisée pour que l'homme profite de ses bienfaits. Pour cela, il convient d'abolir les privilèges et les corporations, afin que chacun puisse librement épanouir ses talents au profit de tous. Cette utopie matérialiste va directement inspirer la Révolution française.

dimanche 12 mai 2013

« Voici qu'il vient, le prince de ce monde: sur moi il n'a aucun pouvoir, mais il faut que le monde sache que j'aime le Père, et que je fais comme le Père m'a commandé. » Jn 14, 30-31

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FETE NATIONALE DE JEANNE D'ARC

On nous annonce pour le 26 mai une nouvelle démonstration de force. Puis d'autres encore tout au long de l'été: comme si, donc, on n'en attendait rien de précis? On ne lâche rien, on va au Conseil Constitutionnel. Mais on pense que c'est déjà « plié »: donc on n'en attendait rien non plus? Le tour ayant été fait des institutions, dans la vénération d'une légalité pourtant bafouée par les mensonges éhontés et les exactions violentes de ceux qui en sont les gardiens, on envisage sans sourciller de faire un nouveau tour de piste à partir des prochaines échéances électorales pour lesquelles, empoignades et marchandages commencent à occuper la toile: sur des points que depuis des années et en toutes occasions, le plus haut Magistère de l'Eglise nous a indiqués gravement comme étant non négociables. On ne peut négocier: ce sont des points de rupture, à prendre ou à laisser. Ou si l'on veut: l'épreuve de force. Car chaque année qui passe renforce ce que l'Eglise dénonce comme la montée d'une dictature totalitaire sans précédent dans l'Histoire: ce qui n'est pas peu dire quand on a connu le XX° siècle. Pensons-nous avoir encore tellement de temps devant nous?

Car c'est bien cela qui est maintenant en question. Arguments ressassés, évidences sans cesse justifiées, nous n'en pouvons plus de ces explications pour ce qui n'échappe pas à des petits enfants, et que même les animaux vivent avec délice. Alors se lève le silence, et la veille, et la non-violence. Mais la non-violence n'est pas vraiment un concept très chrétien. Ce que nous recevons de la grâce du Christ, c'est la charité dans la vérité: combattre le mal, sans haine, en faisant éclater le mensonge qui est à son origine et dont il se couvre toujours, et donner sa vie pour ceux qu'on aime. La pratique évangélique de Jésus lui-même est très éloignée de ce que l'on imagine le plus souvent. Il est né, il est venu dans le monde pour ceci: rendre témoignage à la vérité, et donner sa vie en rançon pour la multitude. Il a donc tout fait pour démasquer le mal, faire éclater le mensonge. Il allait relancer ses adversaires jusque dans leur repaire, lorsque ses provocations ne suffisaient pas à les faire tomber; et il n'avait pas pour eux de mots assez durs, de menaces plus effrayantes pour les pousser à se raviser. Et même avec les plus proches, il se fâchait, lorsqu'il s'est agi des enfants. Au coeur de son procès inique, au lieu de saisir l'occasion qui lui était donnée de tendre l'autre joue, il s'est efforcé de sauver celui qui venait de le gifler, en lui adressant justement une protestation: si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?

Le Catéchisme de l'Eglise Catholique, qui enseigne sans surprise que la légitime défense est un droit, va jusqu'à affirmer qu'elle est aussi un devoir grave lorsqu'on a la responsabilité de la vie d'autrui: « La défense du bien commun exige que l'on mette l'injuste agresseur hors d'état de nuire » (CEC 2265). Et on ne peut pas ne pas reconnaître également que la société civile subit actuellement des agressions de la part des pouvoirs publics, au-delà des limites de ce qu'aurait pu imaginer un cerveau fou, jusque dans les grands axes de la convivialité humaine, dans les structures essentielles de l'être une personne humaine, dans les fondations naturelles de sa dignité. Le même Catéchisme enseigne alors l'obligation « en conscience de ne pas suivre les prescriptions », « le refus d'obéissance aux autorités civiles », « la résistance à l'oppression du pouvoir politique »: « si l'autorité publique, débordant sa compétence, opprime les citoyens, que ceux-ci ne refusent pas ce qui est objectivement demandé par le bien commun. Il leur est cependant permis de défendre leurs droits et ceux de leurs concitoyens contre les abus du pouvoir, en respectant les limites tracées par la loi naturelle et la loi évangélique » (CEC 2242; voir aussi 2243). Et pas un mot de la légalité, puisque celle-ci est emportée dans la spirale même qui anéantit la légitimité d'un pouvoir aussi ouvertement contre le bien commun et le droit des gens.

Pour la Journée mondiale de la paix le 1er janvier 2013, Benoît XVI laissait cet avertissement: « Il convient de renoncer à la fausse paix que promettent les idoles de ce monde et aux dangers qui l’accompagnent, à cette fausse paix qui rend les consciences toujours plus insensibles, qui porte au repliement sur soi, à une existence atrophiée vécue dans l’indifférence. Au contraire la pédagogie de la paix implique action, compassion, solidarité, courage et persévérance. » Quand le Catéchisme de l'Eglise Catholique évoque la non-violence, c'est de façon marginale, comme « moyen de défense à la portée des plus faibles » et « témoignage à la charité évangélique », à la condition que « cela se fasse sans nuire aux droits et obligations des autres hommes et des sociétés » (CEC 2306). Or nous ne sommes pas les plus faibles: on l'a dit en commençant, nous faisons des démonstrations de force depuis des mois et quotidiennement partout en France. Nous avons donc le devoir de mettre en oeuvre la force qui est la nôtre, au service de la Vérité qui a été témoignée, contre les maux dont on a reconnu les racines et l'ampleur, et prêts à donner même notre vie pour ceux que nous aimons. Combattre, mais sans haine? C'est clair: il s'agit de sauver les enfants, les familles, la civilisation fondée sur la dignité naturelle et les droits imprescriptibles de tout être humain, y compris nos adversaires, dont les enfants sont peut-être les premiers à souffrir de parents dévoyés, nous en conviendrions facilement!

Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups: soyez candides comme des colombes, et malins comme des serpents, dit Jésus à ses disciples. A l'agitation de nos drapeaux et logos familiaux pour la provocation, doit donc répondre la semi clandestinité des réseaux sociaux pour les actions: elles doivent être à la hauteur des enjeux qui ont été reconnus, exiger beaucoup en vérité et obtenir plus encore, Dieu aidant, dans les seules limites de la morale naturelle et chrétienne, non pas celles de l'ordre républicain.


dimanche 5 mai 2013

"Je crois en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu."

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Philippe DARANTIERE, Pour une action politique catholique. La stratégie du levain dans la pâte, Editions de Paris, Versailles, 2005, pp. 24-28.


Il lie le principe de légitimité du régime démocratique au principe de respect de la personne humaine. Fidèle à la doctrine de saint Thomas d'Aquin, il affirme que la légitimité du pouvoir ne se trouve pas dans sa forme mais dans son exercice. Or, constate le cardinal Ratzinger, suivant en cela le Pape Jean Paul II, la promulgation de lois gravement injustes, comme celles qui légalisent les crimes contre la vie humaine, constitue un vice qui non seulement frappe ces lois de nullité, mais rend le pouvoir qui les adopte, lui-même suspect d'illégitimité. Le lien entre la légitimité politique et le respect de la personne humaine fonde un critère de jugement politique d'une portée considérable: il complète en quelque sorte les enseignements du Magistère depuis saint Augustin et saint Thomas d'Aquin jusqu'à saint Pie X, condamnant en 1906 l'institution de la laïcité politique en France.
Dès lors, si la légitimité des institutions démocratiques est subordonnée au respect des principes moraux qui définissent l'inviolabilité de la personne humaine, quelle doit être l'attitude chrétienne face au débat politique?
.. Si une certaine tolérance a pu être admise pour la « politique du moindre mal », les catholiques conscients ne peuvent plus s'y résoudre. Dès lors que « la conscience chrétienne bien formée ne permet à personne d'encourager par son vote la mise en oeuvre d'un programme politique ou d'une loi dans lesquels le contenu fondamental de la foi et de la morale serait évincé », les catholiques se doivent de réserver leurs suffrages aux seuls partis ou candidats dont le programme est explicitement en accord avec la foi et la loi morale.
S'en trouve-t-il seulement un?.. il n'y a dans le paysage politique français aucune prise de position de portée nationale qui s'en approche, à cause de la nature même des institutions de la V° République. En effet, la constitution prévoyant que « les partis concourent à l'expression politique des citoyens », le régime s'est organisé autour de ces partis, devenus de véritables appareils à mener les individus au pouvoir (et non les idées)...
Hormis quelques individualités courageuses, rescapées du système des « investitures » par lesquelles un parti apporte son soutien à un candidat, la classe politique française s'est accommodée du « laïcisme intolérant » qui domine le débat public en France. Il ne faut donc pas compter sur les grands partis de gouvernement pour correspondre aux exigences de la Note Doctrinale.
C'est un fait, les catholiques ne pourront plus en conscience apporter leurs suffrages aux programmes des partis « institutionnalisés », de même que les catholiques investis par ces partis devront bientôt les quitter pour se mettre en accord avec leur foi...

La démocratie est-elle porteuse des conditions d'existence d'une politique chrétienne?.. Si les conditions légitimes d'exercice de la démocratie, c'est-à-dire le respect de la personne comme fondement du droit, sont rappelées avec une telle force, c'est bien qu'il existe un risque que la démocratie ne soit plus légitime.
.. en d'autres termes, pour l'Eglise, ce qui est démocratique, c'est qu'il n'y ait pas « une option politique unique ».
En revanche, l'Eglise condamne l'opinion selon laquelle il y aurait « plusieurs principes moraux d'égale valeur » pour présider aux choix politiques. C'est même sur cette condamnation que se fonde la critique de la démocratie « dévoyée » dans laquelle nous vivons. Et cette condamnation est d'une grande portée, puisqu'elle touche à la légitimité même du régime politique... Dans un pays comme le nôtre, où le respect de la dignité de la personne est bafoué par la loi et par les juges, les conditions de légitimité du régime ne sont plus réalisées. Pour restaurer la légitimité démocratique en France, il ne faudrait rien moins que l'établissement d'une norme morale « non négociable » qui s'impose au législateur, et par là, à tout le corps social. Or la Note Doctrinale a parfaitement identifié ce qui s'y oppose: « en s'appuyant de façon trompeuse sur la valeur de la tolérance, on demande à une bonne partie des citoyens – et notamment aux catholiques – de renoncer à participer à la vie sociale et politique de leur pays selon la conception de la personne et du bien commun qu'ils pensent humainement vraie et juste. »
La solution au problème n'est donc pas dans la constitution d'un « parti catholique », tant que le mal qui ronge notre démocratie ne sera pas attaqué à la racine: ce « laïcisme intolérant » que dénonce le Cardinal Ratzinger.

قبل جميع رجال السياسة في فرنسا النسبية الاخلاقية واللائكية الضيقة اذ اصبحت الاحزاب في اطار مؤسسات الجمهورية الخامسة  آلات تؤدي بالشخصيات الى السلطة وليس الافكار ومن هنا يظهر ان الحياة الديموقراطية اساحيل الا اذا فرضنا  نظام اخلاقي لا جدال فيه على من يصدر القوانين ومن خلاله يكون مفروضا على كل المجتمع فالنضال اذا نضال ثقافي وانثروبولوجي واسخاتولوجي ضد ثقافة الفناء والرجوع الى النظرة المسيحية للانسان

En même temps qu'il pose ce constat, le document du Magistère esquisse une ligne d'action: 
Le combat politique auquel les catholiques sont invités est un combat culturel, pour transformer, au-delà des structures politiques, toute une vision du monde. C'est un combat à la fois anthropologique et eschatologique. Pour vaincre la « culture de mort », il faut restaurer la conception chrétienne de l'homme. Pour que notre société échappe à la mort, il faut restaurer la chrétienté.
Le Christ n'a pas confié la direction de la cité à son Eglise. Mais il a révélé aux hommes la source du pouvoir politique: elle est en Dieu... De cette révélation, la cité chrétienne a tiré deux bienfaits.