"Je crois en Jésus Christ qui est mort, et a été enseveli."
Le "Georges Leygues" à la mer
CONVERSION
ET DEMISSION
En
préparation du 24 mars, des actions surprises sont constamment
organisées, proposant sans cesse les mêmes slogans contre la
dénaturation du mariage et pour le respect et la promotion de la
famille naturelle. Elles ont le mérite de montrer qu'on « ne
lâche rien » et que la mobilisation ne faiblit pas. On sait
qu'effectivement la société est surveillée à la loupe, et il est
important que l'on sache que le mouvement de la ManifPourTous reste
actif. Mais les slogans reflètent-ils l'enjeu véritable de notre
mobilisation? Ne sommes-nous pas enfermés maintenant dans la
dialectique bipolaire qu'on voulait nous imposer?
Le
plus important contre l'idéologie est de se maintenir résolument et
toujours, contre notre tendance générale à tout théoriser, sur le
terrain des faits concrets, et non pas au contraire sur celui des
principes abstraits. Benoît XVI l'affirmait encore devant ses
collaborateurs de la Curie Romaine le 21 décembre 2012 à l'occasion
des Voeux de Noël: l'Eglise parle à partir de l'éclairage de la
révélation qu'elle reçoit dans la foi, mais aussi à partir des
réalisations d'humanité accumulées depuis 2000 ans, en une sorte
de mémoire des expériences et des souffrances des hommes, qui lui
ont enseigné peu à peu ce que c'est que l'humain, ses grandeurs et
ses limites.
Or
précisément: en réalité et en fait, combien d'enfants seront-ils
adoptés par des personnes de même sexe? Combien feront-ils semblant
de se marier avant à la mairie? A une transgression délirante, ne
sommes-nous pas en train d'opposer un combat délirant? Tandis que
nous passons sous silence: d'une part des crimes déjà réels et
innombrables, pourtant dénoncés jusqu'ici chaque année par la
Marche pour la Vie, sans parler d'autres transgressions sociétales
meurtrières contre la famille et les commandements dont elle a la
garde; d'autre part des dénis de démocratie de plus en plus
profonds, avec la complicité scandaleuse des grands médias dits
nationaux; et que dire des enjeux économiques qui sacrifient à la
maximalisation du profit tant le travail que les inégalités de plus
en plus criantes entre un petit nombre et une multitude d'autres, à
l'échelle planétaire. « Cela devrait provoquer le désarroi »
(Benoît XVI).
D'aucuns
suggèrent la comparaison avec l'Allemagne des années 30. Le Saint
Siège le dénonce plusieurs fois au plan mondial. Il ne saurait
être question désormais de ballons roses tenus par des enfants en
poussettes. Pour le 24 mars ce n'est rien de moins, pour le peuple
qu'une conversion radicale, et pour le régime la démission
immédiate. Pour le peuple, une conversion à la culture de la vie
humaine, qui est un tout organiquement cohérent dont la famille
reste toujours la source emblématique. Pour le régime, la démission
avant d'être chassés du pouvoir, pour ceux qui travaillent avec
autant d'impudence que de constance contre le bien commun.
Assez
de paroles, le bilan au niveau des faits est accablant. Il faut
reprendre le contrôle sur la société dans laquelle nous vivons,
plutôt que de s'expatrier les uns après les autres. Il faut arrêter
les régressions civilisationnelles mortifères et retrouver le sens
du progrès humain durable et de l'élévation spirituelle qui sont
notre bien commun. L'humanité même de l'homme, sortant constamment
des mains du Créateur: c'est cela même qui est attaqué et qu'il
s'agit de défendre pendant qu'il en est encore temps.
توبة
واستقالة هذا كل ما نرجوه ليوم 24
مارس
القادم التوبة للشعب الذي ينسى جوهر
المقاومة من اجل الحياة البشرية وحقوق
الانسان في كرامته الطبيعية الروحية
المتماسكة اما الاستقالة فللحكام قبل ان
يطردوا من الكراسي اذ يعملون بلا حياء ضد
الصالح العام وعلى عدم احترام الديموقراطية
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