dimanche 3 mars 2013

"Je crois en Jésus Christ qui est mort, et a été enseveli."

Le "Georges Leygues" à la mer


CONVERSION ET DEMISSION

En préparation du 24 mars, des actions surprises sont constamment organisées, proposant sans cesse les mêmes slogans contre la dénaturation du mariage et pour le respect et la promotion de la famille naturelle. Elles ont le mérite de montrer qu'on « ne lâche rien » et que la mobilisation ne faiblit pas. On sait qu'effectivement la société est surveillée à la loupe, et il est important que l'on sache que le mouvement de la ManifPourTous reste actif. Mais les slogans reflètent-ils l'enjeu véritable de notre mobilisation? Ne sommes-nous pas enfermés maintenant dans la dialectique bipolaire qu'on voulait nous imposer?

Le plus important contre l'idéologie est de se maintenir résolument et toujours, contre notre tendance générale à tout théoriser, sur le terrain des faits concrets, et non pas au contraire sur celui des principes abstraits. Benoît XVI l'affirmait encore devant ses collaborateurs de la Curie Romaine le 21 décembre 2012 à l'occasion des Voeux de Noël: l'Eglise parle à partir de l'éclairage de la révélation qu'elle reçoit dans la foi, mais aussi à partir des réalisations d'humanité accumulées depuis 2000 ans, en une sorte de mémoire des expériences et des souffrances des hommes, qui lui ont enseigné peu à peu ce que c'est que l'humain, ses grandeurs et ses limites.

Or précisément: en réalité et en fait, combien d'enfants seront-ils adoptés par des personnes de même sexe? Combien feront-ils semblant de se marier avant à la mairie? A une transgression délirante, ne sommes-nous pas en train d'opposer un combat délirant? Tandis que nous passons sous silence: d'une part des crimes déjà réels et innombrables, pourtant dénoncés jusqu'ici chaque année par la Marche pour la Vie, sans parler d'autres transgressions sociétales meurtrières contre la famille et les commandements dont elle a la garde; d'autre part des dénis de démocratie de plus en plus profonds, avec la complicité scandaleuse des grands médias dits nationaux; et que dire des enjeux économiques qui sacrifient à la maximalisation du profit tant le travail que les inégalités de plus en plus criantes entre un petit nombre et une multitude d'autres, à l'échelle planétaire. « Cela devrait provoquer le désarroi » (Benoît XVI).

D'aucuns suggèrent la comparaison avec l'Allemagne des années 30. Le Saint Siège le dénonce plusieurs fois au plan mondial. Il ne saurait être question désormais de ballons roses tenus par des enfants en poussettes. Pour le 24 mars ce n'est rien de moins, pour le peuple qu'une conversion radicale, et pour le régime la démission immédiate. Pour le peuple, une conversion à la culture de la vie humaine, qui est un tout organiquement cohérent dont la famille reste toujours la source emblématique. Pour le régime, la démission avant d'être chassés du pouvoir, pour ceux qui travaillent avec autant d'impudence que de constance contre le bien commun.

Assez de paroles, le bilan au niveau des faits est accablant. Il faut reprendre le contrôle sur la société dans laquelle nous vivons, plutôt que de s'expatrier les uns après les autres. Il faut arrêter les régressions civilisationnelles mortifères et retrouver le sens du progrès humain durable et de l'élévation spirituelle qui sont notre bien commun. L'humanité même de l'homme, sortant constamment des mains du Créateur: c'est cela même qui est attaqué et qu'il s'agit de défendre pendant qu'il en est encore temps.

توبة واستقالة هذا كل ما نرجوه ليوم 24 مارس القادم التوبة للشعب الذي ينسى جوهر المقاومة من اجل الحياة البشرية وحقوق الانسان في كرامته الطبيعية الروحية المتماسكة اما الاستقالة فللحكام قبل ان يطردوا من الكراسي اذ يعملون بلا حياء ضد الصالح العام وعلى عدم احترام الديموقراطية

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