dimanche 17 mars 2013

"Je crois en Dieu, créateur du ciel et de la terre."

Palazzo à Florence

« NOUS AVONS UN PAPE
qui s'appellera François »

Ne nous y trompons pas: la bataille est déjà commencée.

La pauvreté et les pauvres sont sur toutes les lèvres: on n'en finit pas de ressasser les signaux envoyés par le nouveau Pape dès le soir même de son élection et après. Que sera-ce à la saint Joseph pour son installation? Mais au fait, le Pape émérite n'était-il pas humble lui aussi, lui surtout? Et qui sondera le dépouillement qu'aura représenté pour lui, non pas sa renonciation au ministère de Pierre, mais son exercice pendant huit ans? Lui qui se tenait habituellement sur des sommets d'intelligence où l'on rencontre si peu de monde. Ne nous y trompons pas: la pauvreté affichée par notre Saint Père le Pape François ne saurait être anecdotique.

Au seuil de la Passion, l'Evangile selon saint Jean nous propose cette remarque de Judas à propos d'un parfum précieux qu'on a abondamment répandu sur Jésus: on aurait pu le vendre et en donner le prix aux pauvres. Or ce n'était pas par souci des pauvres, mais pour le voler. Alors Jésus a cette réflexion: les pauvres seront toujours avec vous; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. On n'entendra rien au pontificat qui s'ouvre, si on ne le reçoit pas sur cette fréquence hautement sensible; on n'en sera pas si on ne le reçoit d'emblée dans la lumière crue des Trois Jours saints de Pâques. Il s'agit bien d'une remise en cause. Mais elle ne concerne pas la cylindrée de l'immatriculation SCV 1.

Le Saint Curé d'Ars dans sa simplicité a eu le mot juste: l'homme est un pauvre qui a besoin de tout demander à Dieu. Or il ne peut être question de cela, pour ceux qui fabriquent de plus en plus de pauvres de plus en plus pauvres, jusque dans les sociétés dites de bien-être. Voilà pourquoi l'hostilité est irréconciliable entre François et les pouvoirs, dont les Etats eux-mêmes ne sont plus que la devanture illusoire. Avant même son élection, il serait à abattre: car le Souverain Pontife émérite avait soigneusement pointé l'Adversaire, et laissé à l'Eglise toute clarté sur ces temps où nous sommes. Les medias, surpris, s'amusent pour l'instant du nouveau. Mais déjà, on crache à sa face le venin, tandis que le poison s'insinue jusque dans les âmes: ruiner, s'il était possible, l'oeuvre inouïe de Benoît XVI, pape de la vraie paix.

Ne nous y trompons pas, mors et vita duello conflixere mirando: rien de moins pour les jours qui viennent.

ان الانسان فقير في حاجة الى ان يطلب كل شيء من الله سبحانه فالفقر الذي يعيشه البابا الجديد ليس عبارة عن مظاهر خارجية سطحية وانما يقصد على العكس محاربة السلطات الخفية في العالم التي رسمها البابا السابق في المالية العالمية التي تسبب ظهور الفقراء حتى في المجتمعات المزعومة مجتمعات التنعم
من هنا نفهم ان الايام القادمة هي اصلا ايام الصلب والقيامة اي الموت والحياة في نزاع مقاصده خلاص الانسان وانتصار المسيح والكنيسة في الملكوت وتمجيد الله

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