"Je crois à la résurrection de la chair."
Dans les chenaux de Patagonie
MEA MAXIMA CULPA
Le temps du Carême est
propice à envisager les conversions nécessaires. Si nous explorions
pour cela le champ immense de la Doctrine Sociale de l'Eglise, plutôt
que notre vie spirituelle? Et dans ce champ immense, ce que
l'actualité dans notre pays nous suggère au premier chef?
« Le très grave
devoir de transmettre la vie humaine »: ce sont les premiers
mots de l'Encylique « Humanae Vitae » de Paul VI en
juillet 1968. Comme en écho à mai 68, le Pape y expose cette
merveille des fonctions unitive et procréative indissolublement
liées dans la sexualité humaine, qui inscrit jusque dans la chair
la haute élévation de l'amour authentiquement humain: il participe ainsi à l'oeuvre de la création de ce qu'il y a de plus parfait
dans la nature ici-bas, à savoir, une nouvelle personne humaine. Et
Paul VI pose sans ambiguïté l'interdit de la contraception qui
brise l'unité intérieure du geste le plus beau qui soit pour dire
l'union féconde à laquelle aspire l'amour.
Tolle tous azimuts, tolle contre
le Prophète. Mais le Saint Père avait annoncé d'avance les
malheurs de l'effondrement sociétal qui s'ensuivrait, y compris le
naufrage de civilisation, si la contraception se généralisait:
« comment interdire à des Etats de recourir, pour résoudre
les difficiles problèmes démographiques qui sont les leurs, à des
solutions que l'on aurait autorisées pour les couples? »
Mais nous voici maintenant
avec la même question lancinante: comment interdire à des personnes
aux tendances homosexuelles, des expédients pratiqués ouvertement
et à grande échelle par les autres? Licence des moeurs,
vagabondage sexuel, infidélité conjugale, contraception,
préservatif, avortement, chosification de l'être humain, droit à
l'enfant, procréation médicalement assistée, union de fait qui se
font et se défont, divorce, familles décomposées et recomposées,
reconnaissance par les pouvoirs publics de tous les émois: tout cela
s'étale à longueur d'écran et de transgressions parlementaires et
vide aussi les caisses d'un Etat-providence au déficit abyssal.
Pourquoi discriminer certains de tels délices?
On l'a compris, le sursaut
qui traverse notre pays doit résolument devenir une immense
conversion de tous à la vérité de l'amour humain, de la sexualité,
et à la sacralité du mariage, s'il veut rester dans la charité
aussi envers tous. Que la société retrouve le sens de la paternité
et de la maternité comme un trésor immense et fragile en même
temps. Que l'on accueille l'enfant comme une chance inouïe plus
précieuse que la prunelle de l'oeil. Que l'on stigmatise tous ceux
qui profanent la sexualité en la limitant à leur seule jouissance
d'un moment; tous ceux qui bafouent ainsi en réalité toutes les
familles, méprisant leur contribution irremplaçable au bien commun.
Que l'on arrête de s'extasier sur les performances et d'exposer
outrageusement les conquêtes.
Alors, les personnes aux
tendances homosexuelles ressentiront moins la frustration ou la discrimination,
parce que elles ne seront plus acculées aux impasses de la
génitalité. Comme tant d'autres, ni plus ni moins que les autres, qui
ne peuvent ni se marier ni avoir d'enfants pour plein de raisons diverses, elles participent aussi
du bien commun par l'amitié et le service, le don de soi, la
sublimation du désir dans tous les débouchés de l'activité
humaine, dans la promotion des autres comme soi-même. Bref, toutes
les valeurs aussi spirituelles d'une vie qui est facilement accessible à tous, pourvu qu'on le veuille, chacun selon ses capacités: et là, au milieu de
nous, les familles vraiment respectées, soutenues et aidées,
constitueront autant de foyers rassurants pour tous.
لا
بد اليوم من ان نتأمل في التوبة التي
ينتظرها منا المولى في ما يخص الممارسة
الجنسية واحترام الاسرة وقداستها حيث
انجاب الاطفال يعتبر مشاركة الخالق في
ابداع اكمل خليقة في هذه الدنيا وهي الشخص
البشري الجديد
عندئذ
يجد كل انسان مكانه في النشاطات الاجتماعية
المختلفة بغض النظر عن الرغبة الجنسية
لما استرجعت هذه الاخيرة قداستها في اطار
الاسرة المخصص لممارستها ممارسة انسانية
محضة
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